Les monts Iblei - Passeggiate - Randonner hors des sentiers battus

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Les monts Iblei

Nos randonnées
Le canyon sicilien
Les Monts Iblei forment un immense plateau de collines situé au sud-est de la Sicile et dominé par le Monte Lauro qui culmine à 986 mètres. De nombreuses rivières y prennent leur source : l'Irminio, qui divise le plateau du nord au sud entre Modica et Siracusa, le Birillo, l'Ipari, le Tellaro, l'Anapo, la rivière de Siracusa et le Cassibile. Dix-huit petites villes occupent ce territoire, réparties sur les provinces de Ragusa, Siracusa et Catania. Le plateau est un massif calcaire érodé par des cours d’eau qui y ont creusé de nombreuses et profondes gorges (canyons). La roche est de type calcaire blanc conchylifère. Les zones côtières sont formées de grès appelé giuggiulena dans le sud-est de la Sicile parce qu’il est friable et ressemble à une pâtisserie orientale. Certaines parties des Monts Iblei présentent des roches d’origine volcanique, comme dans les environs du Monte Lauro qui a fait partie d’un complexe volcanique sous-marin il y a des millions d’années.
Iblei et le roi Hyblon
Le mot Iblei dérive du nom du roi sicule Hyblon qui y règnait au VIIème siècle avant J.-C. et concéda aux Grecs une partie des territoires où ils édifièrent la ville de Megara Hyblaea. Entre le VIème et le VIIème siècle après J.-C., des groupes d'habitants de la côte sicilienne, peut-être menacés par les saccages ou poussés par la misère, décidèrent de se fixer sur les monts Iblei et agrandirent d'anciennes tombes creusées dans la roche depuis l'âge du bronze pour les transformer en villages rupestres de maisons troglodytes et petites églises, ce sont les villages byzantins. 
 
Un de ces lieux, Pantalica, fragment du plateau limité par de profonds ravins, a toujours été préféré comme refuge en raison de sa position facile à défendre. Dès le XIIIème siècle avant J.-C., s'y établirent de nouveaux émigrés italiques (Siculi, Ausoni et Morgeti) qui restèrent isolés tandis que les Grecs occupaient les zones côtières et y fondaient des cités dès le VIIème siècle après J.-C. En 480 avant J.-C., Les Syracusains construisirent un aqueduc entre le fleuve Calcinara et Syracuse, il fonctionne toujours aujourd'hui. Dans les années 1900, un chemin de fer à écartement réduit passant par la vallée de l’Anapo fut construit pour relier tous les centres urbains des Iblei à Syracuse. Il a servi durant quarante ans. Aujourd'hui démantelé, il constitue avec ses solides ponts et tunnels la principale voie touristique pour visiter la vallée. 
Sur les sentiers des Iblei 
Les sentiers de randonnée empruntent le fond des canyons pour ensuite remonter vers les reliefs plats aux douces courbes. Au centre du plateau, ils traversent des bois qui interrompent le maillage régulier des murs en pierre sèche, typique de toute la pointe sus-orientale de la Sicile. Le littoral, plus habité, montre une alternance de collines aménagées en terrasses à moitié couvertes de maquis méditerranéen et de champs clos couverts de vastes étendues d'oliviers, de caroubiers, de vignes et d'agrumes. Ce réseau remarquable de murets représente des siècles de travail de défrichement par les métayers.

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