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Nous partîmes à quatre pour la Sila pour un séjour plein de découvertes. La Sila en hiver… quelle drôle d’idée ! Que cela voulait-il dire ? Juste un peu de neige pour faire de jolies photos ? Le paysage est tout blanc, les collines s’allongent et nous voici en pleine montagne, protégés par les arbres séculaires : un paradis blanc !
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La première étape est Longobucco. Visite culturelle de son atelier de tissage, ses caves à vin et leur fabuleuse machine à sous, visite mondaine avec la rencontre du maire. Puis c’est la première randonnée sous la pluie mais les pieds dans la neige. La beauté du paysage nous subjugue et notre premier déjeuner pris dans une baita laisse présager d’un séjour unique au gré de lieux insolites.
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Deuxième jour : l’épais manteau de neige nous permet de chausser nos raquettes. Randonner en raquettes est une découverte pour les Francesi mais aussi pour Naturaliter. Brève initiation pour chausser nos ciaspole par Edoardo et la rando se fait sur une neige immaculée et par beau soleil. Pour ceux qui connaissent déjà la Calabre, c’est une autre facette de celle-ci qui s’offre à nous : paysages grandioses et blancs, vierges de tout passage.
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Au plaisir de randonner dans cette immensité blanche succède le plaisir du chocolat chaud de Simonetta le soir de retour au refuge. Réveil le matin et nous avons devant nous un paysage de carte postale : les arbres sont recouverts de neige, nous sommes dans un paysage ouaté, enveloppé dans un silence serein. Et le monde semble nous appartenir puisque nous sommes les seuls êtres vivants arpentant ces lieux magiques. La grisaille quotidienne, les turpitudes du moment s’effacent devant ces paysages grandioses ici enneigés là recouverts d’herbes folles où percent déjà les premières fleurs de printemps.
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Ce voyage sera marqué par les rencontres que nous faisons et par l’accueil qui nous est réservé : le sourire et la bonne humeur de Mimmo à Longobucco resteront gravés en nous. Ce sera également ce déjeuner pris dans un wagon dans la gare la plus haute d’Europe, cette église et ses peintures de Mattia Prati à la Taverna qu’un coup de fil magique d’Andrea laisse ouverte pour nous !
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