Secrète Sardaigne - Passeggiate - Randonner hors des sentiers battus

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Secrète Sardaigne

Carnets de voyage
En juin 2019, nous étions une quinzaine d’adhérents de Passeggiate à partir en Barbagia, dans le centre-est de la Sardaigne. A Nuoro se trouve la maison natale, devenue musée en 1983, de Grazia Deledda, prix Nobel de littérature en 1926. Elle comprend trois niveaux d’habitation : au rez-de-chaussée, les pièces à vivre, une remise et une cuisine donnant sur un petit jardin ; à l’étage, les chambres, dont celle de l’écrivaine où sa table de travail et sa bibliothèque côtoient le lit, et une petite salle dédiée au prix Nobel.
 
 
 
  La piccola stanza nascosta dietro il libro aperto
 
 
 
De nombreux manuscrits, photographies, documents divers et objets sont exposés. La muséographie met aussi en lumière le rapport ambivalent et conflictuel qu’entretenait Grazia Deledda avec son village, les vicissitudes de sa vie privée et littéraire jusqu’à son installation définitive à Rome. Un escalier mène au sous-sol, l’ancien cellier probablement. Deux grandes pièces sont séparées par une cloison percée d’un encadrement de porte. De loin, on aperçoit sur le mur blanc du fond l’image d’un grand livre ouvert, et rien d’autre, les pièces sont vides. La visite pourrait s’arrêter là. Et pourtant, quelques pas suffisent pour actionner un mécanisme qui fait coulisser le livre latéralement et apparaître le petit bureau qu’il dissimule, comme une invitation réservée à un ami intime. Le mobilier Art Déco avait été commandé par Grazia Deledda elle-même à l’atelier d’ébénisterie des frères Clemente de Sassari pour sa résidence romaine. Elle en avait suivi personnellement la réalisation et y était très attachée. 
 
Pour approcher la Sardaigne secrète, il faut laisser le littoral touristique et prendre les sentiers de l’arrière-pays. En Barbagia, l’antique et réputée imprenable Barbaria des Romains, la composante archaïque des vies, celle qui va à l’essentiel, est encore perceptible. Pour le poète sarde Franco Arminio, les petits villages dépeuplés constituent des "musées du silence et de la lumièreoù le temps semble suspendu. La communauté y est encore fortement soudée, respecte les anciens et veille sur ses traditions, son savoir et sa mémoire. Ses racines sont profondes, elles puisent leur substance dans les cultures très anciennes de l’île.
 
La civilisation nuragique
La civilisation nuragique, une des plus importantes de la période protohistorique méditerranéenne, naît en Sardaigne durant le premier âge du bronze, vers 1900 avant J.-C., pour ensuite prospérer durant un millénaire (1900 à 900 avant J.-C.) jusqu’à son lent déclin à l’âge du fer (900 à 200 avant J.-C.) avec l’arrivée des premières colonies phéniciennes puis des Carthaginois. C’est une civilisation encore mystérieuse car elle n’a laissé aucune trace écrite. Le nuraghe en est l’édifice emblématique.
 
Les connaissances actuelles, en constante évolution, se basent sur les recherches archéologiques menées autour des nuraghes, au nombre d’environ 7000 sur toute l’île, et sur l’étude des nombreux objets mis au jour dans les villages nuragiques et les tombes mégalithiques (sculptures en pierre, céramiques, petits bronzes, armes, bijoux et rares restes humains). Les premiers nuraghes ou proto-nuraghes ressemblent davantage à un tumulus de plan irrégulier contenant un ou plusieurs couloirs et éventuellement une petite chambre recouverte par une fausse voûte. 
 
Au Bronze moyen (1600 à 1400 avant J.-C.) apparaissent les nuraghes en tholos, formés d’une tour en cône tronqué abritant une ou plusieurs chambres superposées recouvertes par une voûte en encorbellement. Au Bronze récent (1400 à 900 avant J.-C.), ils se complexifient de plus en plus en agrégeant plusieurs tours périphériques autour d’une tour centrale, l’ensemble formant un véritable bastion circonscrit par un épais mur d’enceinte. Toutes ces constructions sont faites en pierre sèche sans aucun mortier. A vocation civile et militaire, elles étaient destinées à la surveillance et à la défense du territoire et de ses ressources. Leur diversité correspond très probablement à des fonctions différenciées, de la simple tour de guet jusqu’aux constructions complexes abritant l’autorité politique, civile et militaire, et probablement religieuse, de la région. Les nuraghes complexes sont occupés par les familles les plus influentes au sein des communautés tandis que la population réside dans des villages de simples cabanes circulaires disposées autour du nuraghe. Chaque communauté ou tribu a son village et son territoire. La plupart des villages se concentrent dans le centre de la Sardaigne, plus propice à l’agriculture dont vit le peuple nuragique. 
 
Les pratiques religieuses sont liées au culte animiste de l’eau, essentielle à la survie de la communauté. Des édifices particuliers y sont dédiés, des temples dits en mégaron, en fait peu nombreux, et surtout des puits et des sources sacrées. Le site de Sa Sedda ‘e Sos Carros que nous avons visité à Oliena en est un bel exemple. Près des temples, on a retrouvé de nombreuses petites statuettes votives en bronze revêtant de multiples formes : femmes, hommes, animaux, petites embarcations, nuraghes, créatures fantastiques, miniatures d’objets domestiques, ainsi que des pierres sculptées et des objets gravés en céramique, surtout des vases. D’autres traces matérielles attestent de la pratique du culte des morts et des croyances liées au royaume des enfers. Une architecture funéraire particulière à l’île est représentée par les tombes mégalithiques en couloir, aussi dénommées tombes des géants, qui existent un peu partout mais se concentrent surtout dans le centre. Elles servaient probablement de sépulture collective.
 
Les petits bronzes fabriqués par la technique de fonte à la cire perdue sont caractéristiques de l’île. Parmi eux, les modèles réduits d’embarcations et de navires sont particulièrement intéressants car, produits en Sardaigne, ils ont été retrouvés dans toute la péninsule italienne. Il existait donc très probablement une marine nuragique tournée vers la navigation intérieure à l’île et vers les échanges commerciaux en Méditerranée. 
 
La société nuragique n’ayant laissé aucun écrit, seules les traces matérielles permettent d’imaginer son organisation politique et économique. Cette société était probablement structurée en chefferies, au bénéfice de quelques familles. Le pouvoir, initialement attribué à un chef élu provisoirement, est ensuite devenu stable et héréditaire. Il semble que les femmes aient eu des droits équivalents à ceux des hommes. L’économie était essentiellement agro-pastorale, avec cependant une spécialisation dans certains métiers : taille de pierre pour les nuraghes, les monuments funéraires et les édifices civils, charpenterie pour les constructions terrestres et les navires, agriculture, élevage des bovins et des ovins, tissage, poterie, travail du bronze. Le bronze, alliage de cuivre et d’étain, est un indice intéressant de l’importance des échanges commerciaux à cette époque entre les pays méditerranéens où il y avait peu de mines d'étain (Sardaigne et Espagne). Le métal était majoritairement importé de Cornouailles, au sud de l’Angleterre, et transporté par mer jusqu’en Méditerranée. Le cuivre venait de Chypre. Au même moment, le peuple des Sesi de Pantelleria produisait des objets en bronze dont des moules qui étaient exportés dans tout le bassin méditerranéen. Dès l’âge du bronze, la Sardaigne n’était donc pas une île isolée mais occupait une position stratégique sur les voies de circulation du précieux métal. Par la suite, cette position ne s’est pas démentie dans bien d’autres domaines, culturels notamment.   
 
"Un jour, ma vie s’assombrit, et fuyant vers la paix lumineuse, je partis pour les îles oubliées".
Peintre et écrivain voyageur du XIXème siècle, Gaston Vuillier est injustement oublié aujourd’hui. Né à Perpignan en 1845 d’une famille originaire de Franche-Comté, il grandit dans les Pyrénées. Après son baccalauréat, il étudie le droit à Aix-en-Provence et entre dans l’étude d’un notaire marseillais. En fait, il s’intéresse davantage au dessin et à la peinture, et s’inscrit à l’École des beaux-arts de Marseille. En 1870, il est engagé comme lieutenant dans l’armée de la Loire et se retrouve un an plus tard à Oran en Algérie où il restera six ans. C’est sans doute là qu’il découvre un autre monde auquel les peintres orientalistes de l’époque étaient depuis longtemps très sensibles. Il remplit ses carnets de notes et de dessins. De retour en France en 1876, il s’installe à Paris où il apprend la peinture auprès d’Emmanuel Lansyer, un élève de Courbet. Deux ans plus tard, il présente ses premières toiles de paysages provençaux et limousins au Salon des artistes français. Il est alors approché par la maison d’édition Hachette qui lui propose un poste d’illustrateur de revues, d’abord Le magasin pittoresque, puis Le Monde illustré pour lequel il sera portraitiste de personnalités célèbres tels Delacroix et Victor Hugo, et enfin Le Tour du monde dont il devient en une dizaine d’années un des collaborateurs réguliers. L’écrivain voyageur développe son propre style, teinté du romantisme de l’époque, autant pour le texte que pour les images. Il écrit à la première personne, décrit et dessine ce qu’il voit, paysages, monuments et personnes rencontrées, en donnant libre cours à ses émotions. Amoureux des pays méditerranéens, il les aborde en ethnographe soucieux d’en décrire précisément les traditions populaires. Au fil du temps, il signe des reportages illustrés de plus en plus approfondis sur les pays visités : Baléares, Corse, Malte, Sardaigne, Sicile et Tunisie. Paysagiste et conteur, Vuillier n’aura de cesse de construire une œuvre très personnelle qui, selon lui, doit laisser au lecteur une impression plutôt qu’une simple liste de sites à visiter. Les reportages publiés dans Le Tour du Monde seront édités sous forme de livre : en 1888, Voyage aux îles Baléares, en 1893, Les îles oubliées : Les Baléares, la Corse et la Sardaigne. Impressions de voyage illustrées par l’auteur, et en 1896, La Sicile, impressions du présent et du passé
 
La "découverte" de la Sardaigne commence dans les dernières décennies du XVIIIème siècle pour finir à la fin du XIXème avec Gaston Vuillier et ses Îles oubliées. Paradoxalement, le Grand Tour en vogue aux XVIème et XVIIème siècles ignore complètement cette destination. Il commence à Gênes et se poursuit vers les villes les plus riches en monuments et œuvres d’art : Florence, Rome, Venise, en excluant Naples de même que toute l’Italie méridionale. Ces régions ne seront incluses qu’au cours des dernières décennies, mais en ignorant toujours la Sardaigne.
Dans l’introduction de ses Îles oubliées, Vuillier relate avec beaucoup d’émotion ses traversées entre la France et l’Algérie. Il se souvient des Baléares entrevues seulement de loin dans une atmosphère vaporeuse, des sommets enneigés de la Corse et des côtes encore plus imprécises de Sardaigne. Dès lors, ces îles lointaines et mystérieuses n’ont plus jamais quitté ses rêves. En fait, Vuillier ne les connaît que par l’école : l’occupation romaine, puis arabe, puis aragonaise, les beautés naturelles de la Corse et ses histoires de brigands. Il ignore absolument tout de la "pauvre Sardaigne abandonnée, perdue dans une obscurité profonde".
"Un jour, ma vie s’assombrit, et fuyant vers la paix lumineuse, je partis pour les îles oubliées. Ce fut un enchantement". 
 
Ce jour-là, à l’automne 1890, Vuillier embarque à bord du Comte Baccioni pour les Baléares, la Corse et la Sardaigne. En octobre, le navire quitte le port d’Ajaccio pour Porto Torres en Sardaigne. Appuyé au bastingage, l’écrivain voyageur scrute l’horizon. Dans son reportage sur la Sardaigne, publié un an plus tard, il écrit : 
 
"Octobre 1890. Ajaccio est endormi. Minuit vient de sonner à tous les clochers, lorsque le vapeur Comte Bacciochi, après avoir lentement tourné sur son axe, a pris la direction de Porto Torres, droit au sud, vers la Sardaigne. Après cette violente convulsion, la mer s'était mise à sommeiller, et je l'avais longuement contemplée tandis qu'elle frissonnait doucement, à l'heure où le soleil se couchait, gracieuse, murmurante, caressée par des bandes de mouettes folles, tout au long des plages vermeilles. Maintenant, furtive, alanguie, pleine de chuchotements, de soupirs et comme de baisers confus, elle reflète et berce sur son sein les clartés éparses de la ville, les pâleurs des édifices, les lueurs tremblantes des étoiles du firmament. Je suis au nombre des passagers qui, sur le pont du navire, rêvent silencieux devant cette mer enchanteresse s'épanouissant, en quelque sorte, dans sa mystérieuse beauté. La veille, les côtes de la Corse voilées de sombres nuages étaient battues par la mer en furie ; le golfe semblait bouleversé. Le matin même les flots, pris comme d'un subit accès de fureur, avaient envahi les quais. Le Comte Bacciochi s'en va dans une atmosphère capiteuse, sur des flots qu'on dirait électrisés, pareil à ces navires légendaires qui, guidés par les antiques constellations, ont vogué sur des mers idéales, vers les rivages inconnus que des explorateurs fabuleux ont vu fleurir devant leurs yeux émerveillés". A l’aube, le bateau aborde les côtes sardes. "… une clarté d’aube trembla timidement à l’horizon, le ciel froid se colora lentement de rose pâle, et des silhouettes de montagnes s’élevèrent devant nous. C’était la Sardaigne, que les Pélasges avaient désignée du nom grec d’Ichnusa à cause de sa forme de sandale. Vers la droite courait la longue bande rocheuse qui forme l’île d’Asinara, tandis qu’à l’arrière les monts Corses noyaient dans des vapeurs lointaines leurs cimes neigeuses".
 
Vuillier a très probablement lu les œuvres d’Alberto Della Marmora (1) et d’Antoine Claude Pasquin Valéry (2), entre autres, et s’en est inspiré pour écrire son propre récit et ses impressions sur la Sardaigne. En observateur perspicace, il est frappé par les contrastes qu’il y découvre, la misère de la population minée par la malaria en opposition à la beauté des paysages et au pittoresque des traditions populaires. Il décrit la réalité sarde de la fin du XIXème siècle en y intégrant le folklore, les contes envoûtants, les récits de brigands et les vieilles légendes. Séduit par la candeur de la population, il cherche à comprendre comment elle a su préserver son identité culturelle malgré les multiples invasions. Il loue la courtoisie et la gentillesse des Sardes, alliées, sous une apparente austérité, à leur sens de l’hospitalité et de la fraternité, quelle que soit la classe sociale. Certains historiens italiens lui ont reproché d’avoir abusé des lieux communs, d’avoir trop insisté sur la pauvreté et l’omniprésence de la malaria, de s’être trop concentré sur le folklore, sans chercher à comprendre les vrais problèmes. Mais il faut se souvenir que Vuillier voit le monde en homme du XIXème siècle et non en sociologue. La première traduction de son livre en italien a omis et modifié de nombreux passages. Elle a néanmoins contribué à faire connaître la Sardaigne en Italie et dans le reste de l’Europe.   
 
Orgosolo, les murs qui parlent
Le muralisme est un courant artistique né au Mexique après la révolution de 1910. Il est apparu en Sardaigne dans les années 1970 avec l’arrivée en Italie de réfugiés chiliens après le coup d’Etat de 1973. Les murales parlent de la vie de l’île, de son histoire et de sa culture ainsi que de la vie quotidienne des Sardes. Les artistes interviennent seuls ou en groupe en utilisant des techniques très simples et beaucoup moins complexes que celles de la fresque ou de la peinture à la cire ou à l’encaustique. Les murales sont donc bien plus fragiles, mais les artistes l’assument et en font un atout. Les murales sont en remaniement constant, ce qui les rend vivantes. Les moins intéressantes sont abandonnées puis recouvertes de nouvelles peintures. Au fil du temps, les murales sardes sont devenues un immense champ d’expérimentation picturale à ciel ouvert, le lieu d’expression de tout un peuple. Les thèmes abordés sont très divers : contestation politique, épisodes historiques sardes, mouvements migratoires, préoccupations liées à la vie quotidienne, éléments culturels et traditions locales, ainsi que les styles, allant de l’impressionnisme au cubisme, des représentations naïves au réalisme et au surréalisme, du trompe-l’œil au dessin d’enfant. 
 
 
 
 
Orgosolo est devenu un centre important de cette forme d’art accessible à tous et le symbole de la tradition agro-pastorale de la Barbagia. Véritable nid d’aigle tapi au cœur du massif montagneux du Supramonte, ce village fut l’un des refuges du banditisme sarde de la fin du XIXème siècle né des conditions de vie difficiles des habitants et de leur méfiance légendaire envers l’Etat. Les murs des maisons racontent les peines et les espérances d’une communauté, ses rapports souvent conflictuels avec les autorités et les institutions publiques. Ils sont aussi un moyen de partager avec d’autres peuples opprimés un idéal de justice et de paix sociale. La première murale date de 1969. Réalisée par le groupe anarchiste Dioniso, elle représentait la carte d’Italie avec un gros point d’interrogation à la place de la Sardaigne, montrant le peu d’intérêt des institutions de l’époque pour l’île. Il a fallu encore quelques années pour que l’expérience soit reprise et amplifiée sous l’impulsion de Francesco Del Casino, un professeur d’arts plastiques d’origine siennoise, assisté de ses élèves. Ils eurent l’idée de représenter des scènes liées à des événements historiques tels que la Résistance antifasciste. Plus tard, les thèmes suivirent l’histoire mondiale : dans les années 1970, contestation politique, dénonciation des injustices sociales présentes partout dans le monde, du colonialisme et de l’absurdité des guerres, dans les années 1980, scènes de la vie quotidienne, et plus récemment, attentats dans le monde et mouvements migratoires. Aujourd’hui, les murales d’Orgosolo ont un rayonnement national et international, des peintres célèbres y contribuent. Les murs du village transmettent les émotions de tout un peuple, ils parlent au monde, ils nous parlent.    
 
 
La Sardaigne n’en finit pas de nous étonner. Il faut se laisser surprendre, sans s’arrêter aux apparences, tel un grand livre ouvert dissimulant une petite pièce, s’efforcer de lire entre les lignes et prendre le temps. Alors seulement peut commencer le beau récit qui nous est conté par petites touches impressionnistes. La meilleure façon d’approcher le pays est d’emprunter les chemins de traverse, en toute modestie et avec beaucoup de respect pour ses habitants qui sauront nous le rendre au centuple.   
Andrée Houmard-Letendre, janvier 2020

(1) Alberto Della Marmora (1789-1863) : militaire issu d’une famille aristocratique turinoise ayant servi dans l’armée napoléonienne, il s’intéresse à de nombreux domaines : géographie, géologie, botanique, archéologie, histoire et ethnographie. À partir de ses observations sur l’île de Sardaigne, il publie en 1826, Voyage en Sardaigne de 1819 à 1825 ou description statistique, physique et politique de cette île, et en 1860, L’Itinéraire de l’île de Sardaigne.
(2) Antoine Claude Pasquin dit Valéry (1789-1847) : écrivain français né à Paris, il est un des conservateurs des bibliothèques de la couronne, puis bibliothécaire du château de Versailles. Il est le premier Français à inclure Naples dans le Grand Tour
 
 
 
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